Sous la plume de Claude Roy, je lis: " Il faut s'aimer en écrivant le premier jet, se haïr en se relisant et se tenir à l'oeil en récrivant."
Ceci me parle et me rassure venant de ce Monsieur dont j'apprécie les aphorismes.
J'en suis à "se tenir à l'oeil" et je m'y tiens si sévèrement que je n'écris qu'au compte-goutte!
On écrit un premier roman avec la peur de ne pas y arriver. On croit pouvoir en écrire un second plus facilement. Quelle erreur d'appréciation!