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Dans 2018

les habitudes

Par Le 04/10/2018

23380008 1711426188887989 8458635412476646960 nElles pèsent de tout leur poids sur nos bonnes résolutions.

Cueillies pendant l'été comme ces fleurs des champs qui ornaient la campagne, elles se sont fanées.

Sournoisement, comme ces jours qui racourcissent, les habitudes se sont réinstallées, les vacances finies! 

Me restent les encouragements de ce cheval aux oreilles éloquentes.

"La pire tyrannie est celle de l'habitude" me murmure -t-il. Mais il sait qu'avec moi sur son dos nous la rendrons  moins cruelle.

Dans 2018

Maso?

Par Le 13/07/2018

20180503 160327   Depuis des mois, je cherche l'angle qui me permettrait d'entrer de plain-pied dans    mon second roman, d'en entrevoir les perspectives, de m'engager dans l'aventure      avec fougue.

   Je ne suis plus qu'une éponge imbibée qui laisse échapper, dans le désordre, une        accumulation d'observations diverses, de fulgurances éphémères, de conseils à          suivre, d'erreurs à ne pas commettre, de bonnes résolutions, dès qu'on tente de la    presser.

  Vingt fois j'ai écrit, lu, corrigé, réécrit la  première phrase de ce livre sans qu'elle    chante à mon oreille...et, pourtant, je m'entête!

  Car, comme disait Paul Brulat: " La page blanche me fait peur, mais dès que j'ai          pris  la plume, tout s'en va! "

Dans 2018

Impatience

Par Le 29/06/2018

J'emprunte à fénelon: "L'homme impatient ne se donne le temps de rien mesurer..." et je pourrais ajouter: ni de corriger les fautes de frappe, d'inattention, d'orthographe, comme dans mon dernier billet, avant d'appuyer sur le bouton "envoyer".

J'emprunte encore à l'auteur du roman Les aventures de Télémaque: "L'homme impatient est entrainé par ses désirs indomptés et farouches..." Les miens me submergent!

Concernant l'écriture, je voudrais tant...Je griffonne, je corrige, je barre, je jette, j'abandonne, je reprends jusqu'au moment où je questionne: qu'est-ce qui t'agresse? Alors, il m'arrive de poursuivre avec plus de sagesse.

Dans 2018

Gestation

Par Le 30/05/2018

Mon futur roman, concluais-je, dans mon dernier billet...

Il est en gestation. Une gestation difficile, précédée d'une longue méditation sur le sêxe, la couleur des yeux, la teinte des cheveux, la taille et le pods du roman à naitre.

Je trouve le temps long, même lorsque Jules Renard se trouve à mon chevet. Il m'est d'un grans secours lorsque je reste en panne et que je suis pareil à celui dont il dit: " Il se prenait la tête par la nuque et la secouait sur la page blanche comme pour y faire tomber les mots pas mûrs, difficilement détachables."

 

Dans 2018

Informatique ou ...liberté?

Par Le 10/02/2018

Comme une midinette, je me suis laissé séduire par l'ordinateur!

Je lui ai fait des confidences, parfois intimes, et, peu à peu, je lui ai transféré une partie non négligeable de Ma mémoire.

Il avait tout pour me séduire, même lorsqu'il m'arrivait de ne pas comprendre ses réactions ! Nous ne parlions pas la même langue et son raisonnement m'a souvent laissé perplexe. Mais il avait réponse à tout ou presque et, peu jaloux, me permettait de correspondre avec tous mes amis.

Je lui faisais confiance jusqu'à ce qu'il me lache sans crier gare. C'est bien diminué, amnésique que je l'ai retrouvé après un séjour en clinique. Ceci n'a pas suffi. Il a fallu qu'un malotru s'en mêle et vienne ajouter à la confusion en piratant ma messagerie!!!

Tout nu, désemparé, je m'interroge : ne devrais-je pas me contenter d'une feuille blanche et d'un crayon pour attaquer mon futur roman?

Dans 2018

L'art, mais à tout prendre qu'est-ce?

Par Le 29/01/2018

- Comment définirais-tu l'Art?

- Tout ce que je trouve beau a pour moi une dimension artistique.

- C'est un peu court, non?

- Tu as raison, car j'aime aussi, parfois, ce qui transgresse, me dérange, m'interpelle.

- Est-ce tout?

- Il faut que l'oeuvre m'émeuve et, si possible, m'élève.

- Cette activité si particulière, comment la définirais-tu?

- Mal! Mais o combien elle nous caractérise...Et puis, quel meilleur moyen pour échapper au quotidien!

 

Dans 2017

Somme toute...

Par Le 26/12/2017

 

Une année dominée par la promotion...commerciale évidemment!​

Il est vrai que le monde de l'Art n'est pas fait que de créateurs. Il existe aussi grâce au commerce. Mais combien il est difficile d'être à la fois auteur inconnu et marchand dans un domaine où la production annuelle se compte par centaines de milliers! Comment ne pas se sentir à la fois présomptueux et circonspect?

Je remercie tous ceux qui ont acheté mon livre parce qu'ils me connaissent et, plus encore, tous ces inconnus rencontrés dans une librairie ou un salon, mais aussi sur les bancs d'un amphithéâtre ou sur un marché, voire dans le métro ou à la terrasse d'une brasserie...et qui se sont laissés convaincre! 

Le marchand ne regrette pas l'expérience vécue pleine d'humanité, mais l'auteur s'impatiente et souhaite disposer d'une plus grande disponibilité. Il a besoin de temps et, si l'inspiration s'en mêle, devenir prioritaire!!!  

Dans 2017

Le style

Par Le 09/12/2017

J'écoute, avec une gourmandise gâchée par la peine, Jean d'Ormesson et je m'arrête sur cette affirmation "être écrivain, c'est avoir un style".

Comme un grand cru reconnaissable entre mille, force est de convenir qu'un lecteur averti saura deviner tel ou tel auteur derrière l'extrait qu'on l'aura prié de lire; non pas tant par le sujet traité et la façon dont il l'est que par le style.

Quel thème n'a pas été abordé, puis repris et de toutes les façons? A l'inverse, quoi de plus personnel que le style? Il n'appartient qu'à soi, offert par la nature au même titre que la couleur des yeux.

Au fond, Rivarol a raison: "le style n'est rien, mais rien n'est sans le style".